Reportage : New York in your face attitude
New York n'est plus la ville des Junkies. En effet, les quartiers de l'insécurité, bastion du grand marché illicite ou les dealers régnaient en maître dans l'indifférence des pouvoirs qui ne voyaient pas de problèmes à ce que les africains-américains s'entretuaient pour les substances qui n'attérissaient pas dans le hood par hasard, se sont embourgeoisés. Le passage de Rudy Giuliani à la tête de l'Administration y est pour quelque chose.
Le Hip Hop y a pris naissance, devenant la conscience et la voix des opprimés. Taggant les murs comme pour marquer un territoire. Proposant une nouvelle esthétique et une nouvelle attitude. Transformant les drames de l'underground, en lyriques romantiques ou en diatribes contre la société. Installant un ascenceur pour la mobilité sociale
Le Big Apple comme on l'a surnommé, fascine et fait peur, tellement représentative de l'
americam way of life, qu'elle est devenue une ville icône, dans sa démesure et dans l'attraction qu'elle exerce sur les touristes venus de partout pour respirer l'air de New York. Voir Times Square et mourir!
Le bon chic - bon genre matiné d'esthétique pop des yuppies et des goldens boys de la Bourse a redessiné la ville qui vit aujourd'hui des pulsations du Hip Hop de l'ère Post-crack. Sur la 5th ave Karl Lagerfeld cotoie Sean John. C'est cela New York aujurd'hui avec le maire Bloomberg. Ou est la communauté haïtienne dans tout cela?
A suivre...
Garry Chang
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